Je n’avais pas prévu d’y assister, et pourtant, ceux qui me connaissent savent que le digital est un sujet qui me parle grandement, voire qui me passionne. Bref, c’est grâce à l’impulsion de mon amie Charlotte qui n’a pas eu besoin de me convaincre (du tout) que j’y ai passé la demi-journée la semaine dernière. Je suis loin d’avoir tout vu, lu ou entendu mais j’avais envie de vous faire partager ce que j’en avais retenu ;))) Je me suis dit que ce sujet pouvait potentiellement en intéresser quelques un(e)s d’entre vous ? Ça vous dit ?
#JFD17 : La journée de la femme digitale, c’est quoi exactement ?
C’est un événement annuel crée en 2013 par Delphine Remy-Boutang et Catherine Barba. L’idée étant de célébrer l’audace des femmes qui entreprennent, intraprennent et portent la vision du monde de demain. Jeudi 9 mars se déroulait la 5 ème édition de cette journée axée sur la thématique #ForABetterWorld , l’occasion de réfléchir et d’explorer le champ des possibles pour bâtir un monde plus créatif et égalitaire.
Comment écouter et agir sur un monde qui change ? De quelle façon le digital peut-il contribuer à un monde meilleur, plus responsable, plus juste entre femmes et hommes ? Comment passer de l’idée à l’action pour faire du numérique une ressource bienfaisante au quotidien ? Autant de questions soulevées depuis 5 ans par la JFD.
De nombreuses personnalités et entreprises (de la startup au grand groupe) viennent apporter leur éclairage et partages d’expériences au cours de cette journée placée sous le signe de la bienveillance et de la mise en avant des initiatives qui participent justement à construire un monde meilleur.
C’est un événement entièrement gratuit et donc accessible à toutes celles et ceux (oui il y avait aussi des hommes, c’est un sujet qui n’intéresse pas que les femmes justement,on compte d’ailleurs 33% d’hommes participants) qui souhaitent se tenir informés, sentir le pouls de la société qui entreprend, trouver de l’inspiration pour se lancer… c’est tout simplement un lieu de bouillonnement d’idées dont on revient boosté(e)s avec un plein de good vibes, comme j’aime le dire ! Le message est clair : osons, innovons, entreprenons ! Et aussi porteur il faut croire, puisque plus de 10 000 personnes se sont inscrites à cette journée. Et c’est tant mieux !
Pour cette 5 ème édition, la Journée de la Femme Digitale se déroulait à la Cité de la Mode et du Design à Paris. Un lieu justement contemporain et ouvert, représentant également parfaitement l’innovation.
Au programme : une partie conférences #(GET)INSPIRE(D) et une partie animations avec les stands des partenaires #EXPERIMENT. Une idée de l’endroit où je suis restée le plus longtemps ?!!
#constat sur les femmes & le digital
> Pendant cette journée, on parle de la femme, bien entendu, mais pas que. La transformation digitale qui est en cours est une (ré)volution qui nous concerne tous et nous y avons tous un rôle à jouer. Cependant le point de départ n’est pas le même pour tous et je ne peux donc pas aborder ce sujet sans le commencer avec quelques chiffres. Plutôt édifiants d’ailleurs…
- 28% des postes dans le numérique sont occupés par des femmes
- 14% des entrepreneurs sont des femmes
- Si 45% des filles font un bac S, seulement 15% des femmes se destinent ensuite à un métier dit « technique »
> Mais pourquoi y a-t-il aussi peu de femmes dans ce secteur ?
Parmi les arguments avancés, j’ai noté :
- Un déficit d’image flagrant ! L’image du génie en informatique renfermé, les critères de recrutements, en bref la culture geek occidentale fait que les femmes se détournent de ce métier car elles ont l’impression qu’il n’est pas fait pour elles. C’est un problème culturel en Europe et Amérique du Nord. A contrario, en Chine, Inde & Corée du Sud, 1 développeur sur 2 est une développeuse.
- De façon générale, on peu aussi avancer le fait que la femme se freine elle-même dans cet élan. Elle ose beaucoup moins. Se demande si elle a les compétences et si elle est suffisamment performante : le fameux syndrome de l’imposteur « suis-je légitime ? » ! Contrairement à l’homme qui doute globalement moins et estime que s’il a le potentiel, cela lui suffit pour se lancer.
- La fausse croyance qu’il faut être ingénieur pour se lancer dans le digital. Le digital facilite la mise en place de solutions répondant à des problèmes et ce, dans tous les domaines. C’est donc accessible à toutes (et tous).
> Beaucoup s’accordent à dire que le digital et l’innovation permettent de réintroduire la « mixité » et cela apparait comme une formidable opportunité pour rééquilibrer la situation et faire sauter ce plafond de verre auquel les femmes se heurtent si souvent. C’est un domaine dans lequel on peut s’exprimer librement et construire son identité, innover et créer. Par ailleurs, le déficit de développeurs et codeurs est un fait reconnu de tous. Les femmes sont attendues et ont donc un vrai rôle à jouer dans ce secteur. Internet étant également un terrain de jeu très féminin, il semble important d’intégrer cette sensibilité féminine dans le développement des solutions proposées.
> Selon une étude menée dans les pays de l’OCDE, seulement 5% des filles de 15 ans s’imaginent dans un secteur des technologies de l’information et de la communication. Fanny Bennediti, directrice d’ONU France, estime qu‘il y a une urgence absolue pour faire rêver les filles à ces secteurs d’avenir, ceux des emplois de demain. Yannick Glemarec, directeur exécutif adjoint d’Onu femmes souligne que les technologies de l’information pourraient briser l’isolement de beaucoup de femmes et créer de formidables opportunités mais si on ne comble pas le fossé digital, le numérique va devenir une barrière au lieu d’être une opportunité. C’est un enjeu de société énorme !
> Plusieurs minis interventions de 15 mn se sont succédées pendant toute la journée. Je n’ai suivi qu’une partie de celles de l’après-midi au cours de laquelle de nombreux sujets ont été abordés. Que ce soit l’incidence et l’importance du digital sur le lien humain, les atouts et les peurs engendrées par le développement de l’intelligence artificielle qui fera bientôt partie intégrante de notre quotidien, le fait que 60% des métiers de 2030 n’existent pas encore… beaucoup de thèmes ont été abordés. Et si je me lance sur ces sujets, je suis partie pour une thèse ;)))
J’ai plutôt pris le parti de vous présenter 6 aventures concrètes alliant entreprenariat, digital et femmes (pour la quasi totalité)
- 6 exemples illustrant parfaitement l’audace de ces femmes (et hommes !) dont nous parlions au départ
- 6 initiatives qui démontrent que le digital ne se limite pas à consommer du numérique par la création & utilisation d’outils comme internet, des applis ou réseaux sociaux (même s’ils sont essentiels dans cette démarche). Le « digital » est également et avant tout un état d’esprit, une autre façon d’entreprendre, de créer, d’innover et de remettre de la vie et du lien entre nous. Une façon de se mettre à la place de l’autre, l’utilisateur. L’écouter pour mieux comprendre sa demande, apporter une réponse à son problème et lui proposer, in fine une expérience qui correspond pleinement à ses attentes.
J’ai également retrouvé une constante dans tous ces témoignages. Le numérique est une façon de récupérer le pouvoir, le pouvoir d’agir. Chacun peut être acteur et partager son expérience. Une condition cependant : incarner son projet et faire preuve de transparence, de sincérité et de bienveillance.
#create : l’exemple @aurelycerise sur @instagramfr
Qui ne connait pas Instagram ? Aujourd’hui c’est le réseau social par excellence qui ouvre le champ des possibles. Molly Benn, chargée de la communauté francophone d’Instagram, l’analyse comme le meilleur moyen de se connecter à sa passion. Instagram devient alors une véritable vitrine créative. On garde le parfait contrôle de son image, de son histoire. Libre à nous de lui donner le sens qui nous importe.
C’est à ce titre, que l’instagrameuse @aurelycerise, pharmacienne, a changé de cap pour devenir directrice artistique freelance ! Lorsque l’on va regarder son feed instagram, on comprend pourquoi elle a été repérée par l’équipe d’Instagram, mise en avant, puis recontactée afin de faire une création pour leur nouveau compte francophone… événement qui a marqué le début de la phase de reconversion qui a suivi. Même si la jeune femme ne manque pas de revenir sur tous les doutes et interrogations qui ont précédé, accompagné (voire qui subsistent encore pour certains) cette nouvelle aventure -oscillant entre phases euphoriques et périodes plus « down » comme elle le précise- elle ne regrette rien, bien au contraire et vit pleinement aujourd’hui de son nouveau métier !
Molly Benn ajoute à ceci qu’elle ne compte même plus les histoires qu’elle remarque ici et là sur le réseau social. Des entreprises qui diversifient leur activité aux gens qui lancent de nouvelles initiatives en passant par ceux qui font de leur passion leur nouveau métier… elle suit tout cela de près. Et pour info, c’est grâce à #monmétierpassion qu’elle repère des histoires qui sont ensuite relayées sur @instagramfr ;))
#transform : les exemples de Hello Charly et Julie Desk
Dans la lignée du développement de l’intelligence artificielle et du machine learning, 2 start-up ont présenté leur parcours. Deux initiatives très intéressantes et révélatrices de l’évolution de nos usages et des transformations qui nous attendent.
> Hello Charly, un conseiller d’orientation nouvelle génération
Fatma Chouaieb voulait être journaliste mais la vie en a décidé autrement, c’est justement ce défaut d’orientation qui est à l’origine de la création de Hello Charly, le conseiller d’orientation par sms. Oui vous avez bien lu, derrière ces sms, je vous rassure, il y a une équipe de conseillers qui eux, sont bien réels. En 2016, Charly a déjà accompagné 3 000 jeunes de 14 à 24 ans ! Il les aide dans leurs recherches d’orientation, de stage ou job, corrige leur CV, lettre de motivation… C’est un service payant qui fonctionne sur 3 mois et se veut 100% personnalisé. Selon Fatma Chouaieb, le gros bénéfice est que les jeunes ne sont désormais plus seuls dans leurs recherches. Les messages reçus les aident dans leur connaissance de soi et de leurs objectifs grâce à des infos personnalisées et motivantes. Par ailleurs, le numérique met ici le coaching à disposition de tous. Payer un coach pour son ado peut être salvateur mais reste hors d’atteinte pour la plupart des parents. Cette application permet ainsi à tout le monde de pouvoir profiter des conseils de professionnels et de bénéficier d’un suivi.
Et sinon, vous vous doutez bien que ce genre d’initiative dérange le monde de l’éducation nationale… car elle la met face à ses défaillances. Pour ma part, je commence tout juste à découvrir cet univers et toutes les questions d’orientation qui se profilent chez les ados. Mon fils ainé est en 3ème. Nous entrons tout juste dans ce long tunnel et je suis déjà perplexe face à ce qui nous attend. Je dis « nous » car c’est aussi une réalité ;)) bref, je n’exclu pas de proposer ce genre de service à mon fils afin de voir ce qu’il en pense…
Si vous souhaitez en savoir davantage sur sa démarche, son fonctionnement et voir plus concrètement à quoi ce nouveau service ressemble : hello-charly.com
> Julie Desk, votre assistante en mode IA
Julie est une assistante à base d’intelligence artificielle qui permet de faire gagner du temps (une heure par jour) et de la productivité en organisant les rendez-vous de ses clients par email. C’est Julien Hobeika qui en est à l’origine avec une équipe qui s’est bien développée depuis. L’idée est de réduire le temps passé à organiser ses RDV. Que ce soit pour trouver un créneau qui convienne à tout le monde pour un événement, envoyer des invitations, gérer des imprévus… ces tâches à faible valeur ajoutée sont toutes très chronophages. Il s’agit donc de déléguer tout ceci à Julie. Les membres de l’équipe de Julie Desk ont eux-mêmes testé ces services en devenant assistants pendant 6 mois auprès des clients afin de s’assurer que leur offre avait une vraie valeur ajoutée.
Pour ce qui est de l’impact de ce service sur le métier d’assistant, le fondateur explique que cela ne touche pas cette catégorie professionnelle dans le sens où sa clientèle est surtout constituée de personnes qui ne disposent pas d’assistant. Et qu’il a en quelques sortes, créé un job qui n’existe pas. C’est vrai, je connais bon nombre d’indépendants ou de chefs de petites entreprises que ce service soulagerait. En revanche, je pense que ce service à toutes les chances de se développer et d’élargir sa cible dans le futur…
Pour plus d’infos : juliedesk.com
Par ailleurs, Julien Hobeika soulignait également l’importance de la révolution conversationnelle, celle qui nous propose toujours plus de services « par la voix ». Nous arrivons effectivement à saturation du nombre d’interfaces qui nous sont proposées. Pourquoi continuer à cliquer sur des boutons puisque la machine est suffisamment mature pour comprendre tout ce que l’on dit ? Pour preuve, je vous suggère d’aller voir du côté d’Alexa (à visionner par ici) le système d’intelligence artificielle d’Amazone Echo avec qui vous discutez (chatbot). Des millions de foyers américains en sont déjà équipés !
#serve : les exemples de Optimiam et BIM
> Optimiam, pour lutter contre le gaspillage alimentaire
C’est une application anti-gâchis qui nous informe en temps-réel des promotions sur les excédents alimentaires des commerçants autour de nous. Pour la petite histoire, Raodath Aminou était en master et désespérément à la recherche d’une idée révolutionnaire pour entreprendre. Forcément, plus on cherche moins on trouve… et c’est quelques jours avant de rendre sa copie qu’elle tombe en arrêt devant une promotion de sushis chez un commerçant. En discutant avec le vendeur, celui-ci lui explique qu’il préfère vendre ses sushis moins chers que de les jeter. Elle se rend vite compte que celui-ci n’a aucun moyen de faire savoir que cette promo de dernière minute existe. C’est à ce moment que son idée prend tout son sens. Elle lance avec 2 autres associés son application fin 2014. Deux ans plus tard, elle centralise 500 points de vente, comptabilise 140 000 utilisateurs et a évité 15 millions de tonnes de gaspillage !
Grâce au digital, elle a apporté une solution concrète à un problème de société. Je trouve le concept génial ! J’espère qu’elle va vite se développer un peu partout. Car près de chez moi par exemple, en région parisienne, je n’ai encore personne de référencé… dommage !
Comme le dis, Raodath Aminou, à chacun donc de trouver « son vendeur de sushis » qui provoquera la petite étincelle, la bonne idée 😉
Pour en savoir plus : optimiam.com
> BIM, pour accéder en temps réel aux meilleures tables disponibles
C’est une application gratuite qui permet de connaître les tables disponibles en temps réel, de les réserver instantanément d’un clic et de payer ou partager l’addition sans avoir à sortir sa CB. Les membres de Bim peuvent également être avertis en priorité dès qu’une table se libère dans les restaurants auxquels ils se sont abonnés. Cette appli est différente d’autres type tripadvisor ou lafourchette via lesquelles on peut effectuer des réservation dans des restos. Son système repose en effet sur les annulations de dernière minute, et impossibles à prévoir, dont sont victimes les restaurants (estimées à près de 20%). Bim met donc en relation directe, via une interface digitale dédiée, les restaurateurs et les personnes susceptibles d’attendre une table dans leur établissement.
C’est lors d’un séjour à Tokyo – où l’anglais est peu pratiqué et les restaurants quasiment inaccessibles à la réservation de dernière minute – qu’Anne-Christelle Pérochon a l’idée d’une application mobile qui permettrait à des personnes liées par une communauté d’affinités de partager leurs meilleures adresses aux quatre coins du monde, et leur en faciliterait l’accès.
L’autre force de BIM réside dans son engagement sur la qualité de l’offre gastronomique que ce soient des restaurants étoilés, néo-bistrots ou spots de street-food et dans sa faculté à mettre les gens en relation. Bim connecte les gens et les lieux qui leur ressemblent. Bref, tout ça a l’air bien ficelé, je viens de la télécharger ;))
Plus d’infos : bimapp.io
Et pour montrer que de belles synergies peuvent naître entre 2 start-up, il est prévu qu’un chef « BIM » cuisine des produits invendus et les propose dans un menu spécial au mois de mai prochain.
#fight : le cas de misterKfightingkit
Je n’ai malheureusement pas pu assister à la conférence de Charlotte Husson, qui en est à l’origine. Mais cela n’est pas un souci pour vous en parler puisque je connais bien son parcours et que j’ai même pu en discuter de vive voix avec elle lors de cette journée. Je dois vous dire que Mister K fighting kit est la seule start-up que je connaissais déjà. Elle représente à merveille ce que le digital peut faire de positif en allant à l’encontre de toutes les idées reçues comme tout ce qui touche à la déshumanisation par exemple. J’avais déjà lu son histoire sur différents sites et c’est mon histoire personnelle, mon contexte familial, qui m’a poussée encore plus vers elle.
Bref, Charlotte est une battante, une K fighteuse. K c’est pour le cancer. C’est à la suite de son combat mené à 27 ans contre un cancer de l’ovaire désormais en rémission, qu’elle ouvre un blog pour y partager toutes ses astuces, tout ce qu’elle a traversé pendant cette lutte… Elle y livre sans filtre son expérience avec un maximum de bonnes ondes. Ses traitements de chimiothérapie & tous les effets (pas) secondaires qui les accompagnent , ses opérations, ses états d’âme, ses astuces pour rester belle, ses conseils pour les proches, sa rémission, comment elle a apprivoisé l’avenir… le tout avec humour et douceur pour faire tomber les tabous autour de cette maladie sans jamais la minimiser, elle en a trop bavé.
Face à l’accueil de ses messages et à la bienveillance d’autres K fighters, elle réalise que de nombreuses personnes ont également ces interrogations. L’idée de rendre le blog réel physiquement. Créer un lien physique lui apparait alors comme une évidence. Ancienne styliste, Charlotte pense et dessine alors des box / kits, regroupant tous les indispensables «mieux être». Des «futilités» qui sont tout sauf futiles dans un combat contre le K. Bien au contraire. Et une nouvelle histoire démarre.
- « The Fighting Kit » est donc une start-up sociale et solidaire qui voit le jour grâce à de généreux contributeurs via kiss kiss bank bank. Elle propose des Kits d’essentiels (visage et corps, pieds & mains, sourcils & cheveux, et un spécial pour les hommes) dans de jolis écrins pour accompagner les combattants du K en douceur et dignité.
- Mister K Fighting kit c’est aussi une Kommunauté unie par la même ferveur , comme le précise Charlotte, avec un mantra : ne jamais rien lâcher « Never give up » ! Depuis rejoint par un nouveau dans la suite logique « Together Stronger ». On retrouve d’ailleurs ces 2 mantras sur des bracelets-liens et sweat-shirts dont 2€ et 5€ par vente sont reversés tous les mois à la recherche contre le Cancer à Gustave Roussy (premier centre de lutte contre le Cancer en Europe).
- Tous ces articles sont vendus en ligne sur un site dédié, avec une partie blog. Tout ceci trouve également une caisse de résonnance sur les différentes réseaux sociaux où la Kommunauté est très fédérée et active.
Au delà de tout ce digital, Charlotte se bat avec ses armes pour (faire) parler du cancer autrement et sans tabou afin de sensibiliser un maximum de personnes, pour faire avancer concrètement les choses… une sacrée leçon de vie et une énergie solaire qui force l’admiration <3
Et parce que nous sommes finalement tous concernés à un moment donné, que ce soit de près ou de loin, parce que #togetherstronger, je saisi l’occasion pour relayer cette initiative pleine de sens et vous encourage à aller découvrir et suivre son aventure sur les différents réseaux sociaux (instagram, facebook, twitter et son site mister-k-fighting-kit.com)
Pour aller plus loin
Rassurez-vous, je vais éviter de vous assommer avec une multitude de liens et de références… bien que cela serait possible, vu tout le contenu dont nous disposons à la maison ! Mais en résumé, si le sujet vous intéresse, voici quelques pistes de réflexion pour continuer à approfondir ;))
- Le site de la #JFD17 pour tout savoir sur les intervenants, programme et partenaires
- L’interview de Delphine Remy-Boutang, la fondatrice de la JFD dans le magazine de prospective que j’aime bien lire Uzbek et Rica
- Des vidéos des femmes « digitales » de cette journée à visionner sur le site de TV5 Monde
- L’article de Forbes qui revient sur les meilleurs moments de la journée avec notamment un extrait du prochain film de Yann Arthus-Bertrand « Woman » qui dévoile la splendeur et la diversité des femmes, et dont la sortie est prévue pour 2019 !
Delphine Remy-Boutang a d’ailleurs conclu par la célèbre phrase de Simone de Beauvoir, « on ne naît pas femme on le devient » en l’adaptant au goût du jour « on ne naît pas entrepreneure, on le devient ». Elle a tellement raison !
Cela fait déjà un bon moment que je me pose énormément de questions sur la place que je vais avoir dans le monde qui se profile demain, sur celle qui me correspond pleinement. Quel sera mon rôle ? J’ai un métier que j’exerce depuis plusieurs années, il a évolué et moi avec. Je travaille déjà de façon indépendante puisque je suis freelance. Et pourtant, j’en veux davantage ! Qu’en sera t-il demain ? Comment vais-je m’inscrire dans cette dynamique ? De quoi ai-je envie ? Quel sens vais-je donner à tout ce qui m’a construite depuis toutes ces années. J’y réfléchis, vraiment. J’ai des pistes, des souhaits, et même des idées qui pourraient se concrétiser. Mais cela n’est pas encore mature… Cela n’est pas si simple, tout ne s’éclaire pas avec un coup de baguette magique… cela serait tellement plus simple, non ? ;)) Mais il me semble que se poser toutes ces questions est déjà un bon début ! Je suis pleine de doutes et d’interrogations et pourtant, je sens que cela s’éclaire peu à peu… Bref je suis visiblement une vraie fille qui se pose un peu beaucoup de questions ;))
Et vous, est-ce que tout ceci vous inspire, vous motive, vous questionne, vous effraie ? Pour moi, c’est un peu tout ça à la fois finalement 😉
Ca avait l’air super sympa cet événement ! Merci pour ce partage ;o) dommage que dans ma région, il n’y a pas de conférence du genre, du coup je me rattrape avec tes articles !
Oui très sympa ! Et pourtant je ne suis pas forcément fan du principe d’être obligé de prévoir une journée pour parler de la femme et de ses initiatives digitales, cela devrait être toute l’année et c’est l’affaire de tous 😉 Mais la réalité est là, on en parle trop peu et ce genre d’événement est une occasion de mettre le sujet sur le tapis et de l’élargir à tous 🙂
Je suis ravie de pouvoir t’en faire profiter à distance !
Merci pour ce compte rendu super sympa et intéressant ! Je ne sais pas quel portrait me touche le plus mais je remarque dans chaque « concept » un besoin réel (de soutien dans la maladie, d’anti gaspi..) et à la fois une vrai bienveillance derrière. C’est d’abord quelque chose qui les a passionné, touché ou bouleversé, qui les a conduit à entreprendre.
Je crois que nous sommes toutes les mieux placées pour entreprendre dans un certain domaine qui nous touche particulièrement!
Allez, je vais aller chercher mon vendeur de sushi…
Merci pour ton retour Lucie ! Comme tu le dis, derrière chaque « concept’, du sens et de la bienveillance, une réponse à un besoin réel… et un engagement sincère et concerné. Le secret est là 🙂 Le vendeur de sushis n’est pas loin…!
Un très bel article ! J’en connais maintenant plus sur cette journée de la femme digitale. J’espère pouvoir y assister un jour. Toutes ces histoires sont belles, c’est toujours émouvant dans un sens de voir que certaines personnes réussissent à être heureuses et épanouies et de faire le métier qui leur plait tant ! C’est bête mais avec le monde dans lequel on vit réussir cela n’est pas rien. Je pense réellement que les choses sont entrain de changer. Qu’une génération est née, celle de ceux qui ne veulent plus être bridés, et qui ne veulent plus suivre les chemins qui ont été tracés POUR eux et non PAR eux (ça rejoint un peu ton autre post avec la vidéo). Bref, le futur j’y pense. Mais en même temps je ne veux pas trop me projeter, enfin je me force à ne pas le faire. Avant je vivais toujours dans le futur « qu’est ce que je vais faire ? » des millions d’idées et des millions de plans. Je n’ai pas changé, j’en ai toujours autant en tête, sauf que maintenant je lève le pied, je vis dans le présent. Je crois que ça m’angoisse trop de penser au futur, alors je préfère me laisser porter par ce que je vis sur le moment et apprécier chaque instant. Je peux disparaître du jour au lendemain alors pourquoi prévoir un plan de vie sur 20 ans ?
Encore une fois Eloïse, je te suis dans ta réflexion, à 100%. Quant à penser au futur, c’est bien de se poser des questions mais comme tu le dis, je pense que cela ne sert à rien de se prendre la tête avec. Personne ne peut prétendre savoir ce qui va se passer (que ce soit pour son cas personnel bien entendu mais également au niveau de nos sociétés) car tout bouge extrêmement vite. La grande force je pense, est de « lâcher prise » et réussir s’adapter au fur et à mesure à ce changement. Un exercice difficile je l’avoue (pour ma part en tout cas, cela n’est pas si facile ;))) mais nécessaire. Bref, je suis ravie de voir que le sujet te touche, nous aurons l’occasion d’en discuter de vive voix très bientôt 😉
C’est génial parce que ça démythifie l’entrepreunariat : ce n’est pas que pour les autres, tout le monde peut y arriver, même toi : il suffit d’une bonne idée et de motivation ! En ça le digital est génial 🙂
oui tu as raison, et c’est là tout l’intérêt de ce genre de manifestation !!! Ces témoignages sont toujours intéressants pour nous aider à réaliser que tous ceux qui y sont parvenus se sont aussi posé beaucoup de questions au préalable 😉 Au final, chacun peut se projeter dans cette aventure !
J’ai adoré ton article, hyper intéressant et motivant. Plein d’idées que je retiens et de citations fortes… c’est inspirant. Bravo et merci pour ce gros boulot.
Merci pour ce retour enthousiaste Alex ! Cela ne m’étonne pas que tu sois réceptive à ce sujet. Et oui, comme tu le dis, cela s’est avéré être un gros boulot 😉
c’est un article très inspirant. Je ne connaissait pas du tout ce salon et je trouve ça vachement intéressant =) et merci de nous avoir partagé ton moment à ce salon, on découvre de magnifiques projets.
Merci Laetitia, je suis ravie que cela t’ai intéressée voire éclairée sur ce sujet. J’ai aussi été bien contente de découvrir toutes ces initiatives !
Merci Céline pour ce « compte-rendu » !
Article très intéressant, et effectivement ça me parle (tu as vu juste !).
Étant une « jeune créatrice » et ayant comme objectif d’apporter plus de créativité au monde de demain, je suis heureuse de lire que d’autre femmes sont aussi motivées à changer les mentalités.
Cela nous donne de la force et du courage !
Merci beaucoup pour ton retour Joanna 🙂 Je te souhaite vivement d’apporter ta « creative touch » au monde de demain et voir autant d’initiatives nous encourage toutes (et tous) dans ce sens !
C’est @lamisscaro qui vient te faire part de ses impressions. Tout d’abord bravo sur cet article, nous nous suivons sur IG et j’aime tes photos, ton style et tes articles sur tes voyages sont vraiment inspirants , avec cet article sur la femme digitale, tu m’as fait découvrir tout un monde dont j’avais un peu entendu parlé sans vraiment m’y intéresser. Effectivement je vois que des applis sont créés par des particuliers et commercialisées par Apple ou autre. Un de mes neveux est en train de faire son master en intelligence artificielle et effectivement il y a très peu de filles. Ce sont tous des geeks et gameurs, avec un petit côté hacker par-dessus le marché et pour l’instant je ne vois pas la place des filles dans ces milieu très fermé. Je suis heureuse de voir d’après ton article que les filles peuvent être à l’origine de projets sans pour autant être un as en IA. Je vais aller voir tous les liens . Ça devrait intéresser mon neveu, je vais lui en faire part également. Merci pour ce chouette article
Comme je suis contente de te retrouver par ici la miss Caro 🙂 1000 mercis pour ton commentaire qui me touche beaucoup et qui m’encourage à continuer à faire d’autres articles dans ce sens 😉 Ce « nouveau monde » digital bouge si vite qu’il est parfois difficile d’être à jour de tout ce qu’il s’y passe !
Comme toi, j’ai toujours au fond de moi cette fausse croyance qu’il faut être un as de la techno pour se lancer dans le digital. Pourtant, tous ces exemples le démontrent parfaitement, pas besoin d’être un jeune geek pour y arriver, heureusement… vu la révolution du marché du travail qui s’annonce, nous serions nombreux à rester de côté de façon certaine ! En revanche, j’ai vraiment été sidérée par ces chiffres et cette faible présence de filles dans les technos alors qu’elles sont attendues. J’espère que cette tendance s’inversera rapidement…
Cet article était passionnant ! j’ai envie d’être une entrepreneure de demain ! c’est très motivant, on peut y arriver et on va y arriver 🙂
Merciii Vanessa ! C’est exactement l’objectif de cette journée (et de mon article aussi ;))) nous inspirer, nous débloquer pour nous faire sauter le pas et oser nous lancer dans de nouvelles aventures… Je suis contente que cela te parle 🙂