Ceux qui nous ont suivi de loin cet été ne sont pas sans savoir que nous avons fait un périple fantastique sur la west coast de San Francisco à Los Angeles avec une multitude d’arrêts car nous avons pris notre temps ! Rentrés depuis mi-août, nous avons réussi à conserver les « good vibes » emmagasinées pendant ces 3 semaines… parce que oui, là-bas -nous parlons bien de la Californie – il y a vraiment une énergie palpable, un optimisme ambiant et une bienveillance assez généralisée que nous n’avions encore jamais vus ailleurs. Pas même à New York où nous avons également passé quelques jours avant de rentrer.

Certains jugeront cette bienveillance un peu « fake », surfaite et tellement artificielle. Me concernant, j’ai apprécié cette autre façon d’aborder la vie, cette manière de se comporter avec autrui, ça change et ça fait du bien ! Oui, je plaide coupable ! J’ai trouvé les californiens souriants, polis et très respectueux dans l’ensemble, avec les gens comme avec tout ce qui les entoure. Présenté comme ça, on dirait un épisode de « Oui Oui sauve la disco-fête…   » et pourtant, vous le savez comme moi, aux Etats-Unis, on est pas au pays des jouets !   Non, c’est juste un état d’esprit bien différent 😉

Au volant, par exemple, les californiens sont, pour nous français, hyper disciplinés. Cela en deviendrait presque ennuyeux de n’avoir aucune rebelle attitude à ce point  !  Les piétons – qui traversent dans les clous – sont rois. Les voitures ne bloquent pas les carrefours (sinon, c’est une grosse amende de 500$ !) et même sans policier aux alentours personne ne transgresse les règles. Imaginez un instant ce genre de situation ailleurs ? Hum… En revanche, les californiens roulent plus vite que les limitations de vitesse, en conservant toutefois les distances de sécurité règlementaires. Un autre exemple est le respect de la nature. Nous sommes allés dans de nombreux parcs et sur d’immenses plages. Payants ou pas, les gens ne jettent pas leurs ordures, ne donnent pas à manger aux animaux si c’est interdit, n’enjambent pas les cordages de sécurité pour aller prendre des photos au bord d’une falaise… résultat ? Des parcs parfaitement entretenus et un respect de la faune et de la flore contribuant ainsi à sa beauté et à sa survie.

Quant au service et à l’accueil dans les boutiques, restos et motels, nous avons été globalement surpris par la disponibilité et la gentillesse des gens. Très serviables, ils nous ont conseillés sur les choses à voir, les itinéraires à privilégier. Dans la rue, pas besoin d’aller courir après quelqu’un pour demander son chemin, on vous propose spontanément de vous aider… la première fois, c’est très bizarre car, non habitués, nous sommes presque méfiants… Idem pour les photos (même si le selfie stick a bien facilité les photos de famille !). Toujours ces « how can I help you ? » et « how are you », qui, bien sûr, appellent souvent une réponse positive qui importe probablement peu au final à celui qui vous le demande. Mais, vous ne trouvez pas que cela reste quand même plus agréable que de se trouver face à quelqu’un qui vous adresse au mieux un bonjour mordant et énervé ? Ici, on laisse également son portable sur la table, ses valises apparentes dans le coffre, son sac sans surveillance sur plage… curieusement, ça ne craint rien ! Nous avons mis au moins 2 semaines à nous détendre sur ce point d’ailleurs !

C’est vrai, ce ressenti repose sur un séjour touristique de 3 semaines. Ceci dit, c’est bien la première fois que j’ai un tel sentiment d’énergie positive et une telle envie d’expérimenter une autre façon de vivre / de voir les choses autrement (la faute à la morosité ambiante ?).

Alors certes, la vie quotidienne sous les palmiers n’est probablement pas idyllique pour tout le monde. Le système américain est loin d’être un exemple parfait avec ses inégalités croissantes. Il a ses limites, ses excès et ses paradoxes que je ne développerai pas ici car ce n’est pas l’objet de mon billet… mon billet est po-si-tif 🙂

L’idée est plutôt de vous communiquer cette impression de légèreté, de confiance et d’effervescence que j’ai eue. Ce petit « je ne sais quoi » qui vous fait croire que là-bas, tout est possible. Chimère ou réalité, peu importe… c’est inspirant et c’est déjà beaucoup. Le rêve californien existe bel et bien !

En attendant, gardons précieusement ces good vibes ( et il en faut !) et essayons de les faire rayonner autour de nous !